L’envoi et l’échange de messages, de selfies ou de vidéos amateurs intimes est un phénomène qui prend de l’ampleur. Le sexting entre jeunes peut avoir de nombreuses raisons : plaire à son petit ami, prouver son courage, céder à la pression de groupe…
Un guide de sensibilisation aux dangers de cette pratique vient de paraître. La circulation de ces images intimes peut en effet avoir des conséquences psychologiques dévastatrices sur les victimes.
A télécharger sur www.bee-secure.lu en FR-ALL-ANGL-PORT
Ce guide est le fruit d’une large collaboration entre le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, la police et le parquet de Luxembourg.
Avec la crise sanitaire liée au Coronavirus, l’utilisation des médias en ligne a augmenté chez les jeunes, que ce soit pour l’apprentissage à distance ou pour les contacts sociaux.
Le guide reprend la définition du sexting, les premières actions à entamer par les victimes pour enrayer la diffusion de contenus intimes et des contacts où trouver de l’aide.
Un guide de sensibilisation pour les jeunes mais aussi pour les parents, les enseignants, les éducateurs et les professionnels de la police et de la justice.
On y incite également les victimes à porter plainte et le déroulement d’une telle procédure y est décrit .
À SAVOIR
Si le sexting en tant que tel ne figure pas dans le Code pénal, il relève d’une série de délits passibles d’être punis par la loi. Produire, détenir, envoyer, propager ou demander des images sexualisées du jeunes de moins de 18 ans est d’ailleurs déjà considéré comme une violation de la loi.
