Le « burnout » parental peut être facilement confondu avec la dépression, la dépression du postpartum ou le « burnout » classique.
La dépression peut se manifester sous diverses formes comme par la tristesse, des difficultés au niveau du sommeil, des sauts d’humeur ou une irritabilité accrue, des changements au niveau de l’appétit, le sentiment de désespoir ou de ne pas être à la hauteur, la sensation de ne pas être en mesure de satisfaire les attentes de son entourage, pessimisme etc. Si cet état persiste au-delà de 6 à 8 semaines, on parle de dépression.
La dépression du postpartum est provoquée par un changement hormonal après l’accouchement. Il ne faut pas non plus la confondre avec le « babyblues ». Ce dernier est une réaction physiologique qui apparaît entre le 4e et 5e jour après l’accouchement et qui se manifeste sous forme de tristesse passagère.
Le « burnout » est un épuisement de l’ organisme provoqué par un stress chronique. Lorsque les ressources et les réserves d’énergie de la personne sont complètement épuisées et cette dernière a l’impression qu’elle n’a aucun moyen à sa disposition pour recharger ses batteries, le « burnout » s’installe. La forme la plus connue est celle du « burnout » professionnel. Il y a toutefois de plus en plus d’étudiants à développer un « burnout » durant leurs études. De nombreux cas de « burnout » émotionnel ont aussi été décelés ces dernières années. Ceci montre clairement que le « burnout » peut se développer dans différents contextes.
De toutes les formes de « burnout » le dénominateur commun est un stress chronique et l’incapacité à décompresser. Le « burnout » est un processus long et complexe et a l’effet d’une bombe à retardement. Il peut durer quelques mois à quelques années jusqu’au moment où l’effondrement de la personne concernée est inévitable.Le « burnout » parental
Il touche les parents exposés à un stress parental chronique. Son épuisement est tel qu’il se manifeste de diverses façons : au niveau émotionnel (sentiment de ne plus en pouvoir), cognitif (impression de plus arriver à réfléchir correctement) et/ou physique (fatigue). S’il n’a pas les ressources suffisantes pour compenser l’effet du stress, le « burnout » parental s’installe. Les principaux symptômes sont les suivants: la saturation et la perte de plaisir dans le rôle de parent, le sentiment de ne plus avoir suffisamment de force pour satisfaire les besoins de son enfant, une diminution ou un manque d’empathie envers l’enfant qui peut aller jusqu’à la violence parentale, sentiment que les tâches ménagères deviennent insurmontables, des tensions relationnelles avec le conjoint(e), etc. Si ces symptômes persistent, les conséquences sont importantes, tant pour le parent lui-même que pour ses enfants et son conjoint.
Quels sont les facteurs de risque pour développer un « burnout » parental ?
Comment comprendre le « burnout » parental ?
Quelles sont les conséquences du « burnout » parental?
Comment prévenir le « burnout » parental ?
Tous ces points sont développés dans l’article publié dans le « baby info » 02/2022 – page 35 – en ligne sur www.liewensufank.lu.
Ne manquez pas de le lire! Le burnout parental est un processus long et complexe, qui s’installe petit à petit dans la vie du parent, sur une période d’un mois voire quelques années mais qui rend les personnes touchées malades à long terme.
À NOTER: Tous les numéros de « Baby info » sont en ligne sur www.liewensufank.lu
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