Cette vieille tradition qui a lieu le premier dimanche de Carême annonce la fin de l’hiver et l’avènement du printemps. Nos ancêtres célébraient le “Buergbrennen” afin d’implorer les dieux de les récompenser par une bonne récolte. Comme c’est le cas pour de nombreuses fêtes d’origine païennes, l’église catholique y a apporté ses propres symboles.
De nos jours, ce sont généralement les associations locales qui organisent cette fête, parfois dès le samedi soir. En pratique, on érige la « Buerg » (grand bûcher, généralement garni d’une croix) à un endroit surélevé et on l’allume à la tombée de la nuit à l’issue d’une retraite aux flambeaux. Dans certaines communes, c’est un couple de jeunes mariés qui allume le feu. C’est une fête joyeuse: on fête la fin de l’hiver et on se réjouit de la première floraison. Un feu d’artifice ou spectacle pyrotechnique clôture parfois la soirée.
Selon un dicton d’autrefois, la direction que prend la fumée de la “Buerg” sera la direction dans laquelle soufflera le vent dès l’été: “Wéi den Damp op Buergsonndeg geet, esou geet en de ganze Virsummer”.
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