- Dans notre monde idéal(isé), il y a peu de place pour les émotions négatives comme la colère ou la tristesse. Beaucoup de familles aspirent à vivre en harmonie complète en voulant ignorer les émotions négatives. Cependant, les émotions désagréables font partie intégrante de notre quotidien et surtout du développement de nos enfants. Ainsi p.ex. les accès de colères constituent une étape importante dans la construction de leur personnalité.
- Les parents doivent accepter les agressions ou émotions négatives des enfants sans qualifier leur comportement de „méchant“ ou „mauvais“. Plutôt faire face avec de la patience, du calme et de l’empathie !
- Il s’agit d’observer, d’écouter et de comprendre ce que l’enfant veut exprimer à travers son comportement. La colère est ainsi souvent un appel à l’aide, la tristesse un besoin de présence.
- Le monde affectif des enfants met beaucoup de temps à se développer. Pendant longtemps ils ont des problèmes à donner un nom à leurs émotions et ce n’est que quand ils peuvent les nommer précisément, qu’ils apprennent à mieux les gérer.
- Une émotion est volatile : accordons-lui le droit de circuler et de s’exprimer, puis elle peut disparaître.
- Si nous, les parents, faisons confiance à nos propres émotions, si nous les vivons et osons les nommer, les enfants pourront prendre modèle sur nous. Ils apprennent ainsi à reconnaître et intégrer les différentes émotions et peuvent développer de l’empathie et leurs compétences sociales.